La micropsychanalyse
La micropsychanalyse est une évolution de la psychanalyse. Elle propose une démarche analytique intensive, donc resserrée dans le temps. Sa technique est souple et modulable.
Faire une micropsychanalyse permet de déployer auprès d’un professionnel une parole authentique et d’exprimer les sentiments qui vont avec. C’est explorer son psychisme à la recherche des causes d’un mal-être et de symptômes gênants, afin d’alléger une souffrance.
Il s’agit d’une technique individuelle qui donne un grand espace pour explorer l’inconscient. Au delà de son effet libérateur, cette démarche vise à une meilleure réalisation existentielle.
Pour qui ?
La micropsychanalyse s’adresse à un large éventail de personnes souffrant de mal-être ou de difficultés existentielles d’origine psychique. Elle est aussi appropriée lorsqu’on cherche à obtenir une évolution personnelle bloquée pour des raisons inconscientes.
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Elle peut convenir aux personnes qui ont des phobies, des obsessions, des crises d’angoisse, une dépression ou toute névrose. Elle se destine aussi à quiconque ayant des blocages inexplicables, aux gens qui ont l’impression qu’une force intérieure les empêche d’être authentiques et de réaliser leur potentiel. Peuvent en bénéficier ceux qui désirent se libérer d’un vécu lourd à porter, qui cherchent un endroit où déposer des non-dits gênants ou qui voudraient desserrer des freins psychiques.
La micropsychanalyse peut apporter un mieux-être et une meilleure connaissance de soi à toute personne souhaitant trouver un lieu de parole authentique, où un professionnel la comprendra en profondeur et pourra l’orienter dans les méandres de son psychisme inconscient.
Dans quel but ?
On fait une micropsychanalyse d’abord pour vivre mieux, pour se débarrasser de symptômes gênants : angoisse, peurs, blocages, dépression, obsession, addiction. Ou encore parce qu’on a besoin d’améliorer ses relations aux autres...
Dans l’optique de résoudre les symptômes névrotiques ou psychosomatiques, la micropsychanalyse cherche à aller aux racines des conflits psychiques. Cela permet de déposer des vécus lourds et de s’en trouver soulagé. Souvent, cela débloquera des dispositions naturelles qu’on n’arrivait pas à exprimer.
Autre finalité importante d’une micropsychanalyse : essayer de mettre un terme à des comportements répétitifs imposés par l’inconscient. Voici des exemples de répétitions : se retrouver plusieurs fois de suite dans une situation amoureuse insatisfaisante, accumuler des échecs professionnels, être toujours en guerre contre quelqu’un… Les répétitions d’origine inconsciente concernent aussi le jeu compulsif, l’excès de boissons alcooliques ou de substances toxiques, des blessures sportives ou des accidents du travail… Sans oublier certaines tendances à la violence et les comportements sexuels inappropriés. Parvenir à éviter certaines répétitions peut considérablement alléger l’existence.
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Une des finalités d’une micropsychanalyse peut être d’activer d’anciennes expériences épanouissantes, en allant puiser dans des vécus de bien-être cachés dans l’inconscient.
En somme, on fait une micropsychanalyse d’abord pour alléger son existence de symptômes névrotiques gênants. Mais aussi pour mieux se connaître, pour parvenir à se réaliser et pouvoir mener une existence plus authentique. Il s’agit d’advenir à soi-même, sans que cela soit au détriment des autres. On se donne le maximum de chances d’atteindre ces objectifs en se familiarisant avec les productions de son inconscient et en libérant les forces de vie qu’il contient. L’enjeu d’une analyse, c’est de trouver une paix intérieure et devenir pleinement soi-même.
En pratique
Les séances de micropsychanalyse sont individuelles et constituent un espace de parole accueillant. C’est un cadre où la personne peut exprimer son monde intérieur sans entrave. Elle y sera écoutée et comprise pour elle-même, sans jugement de valeur et de manière bienveillante.
La micropsychanalyse pousse très loin la méthode inventée par Freud, car elle se base sur des séances de longue durée : au moins 1 h ½ et jusqu’à 3 heures d’affilée. Quand on le peut, on mise aussi sur une fréquence soutenue des séances.
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Par l’amplitude qu’elle donne à la parole, la séance de longue durée – aussi appelée longue séance – permet à l’analysant d’aller très loin dans l’exploration de son inconscient. Elle favorise effectivement le développement de grandes chaînes d’associations libres. Celles-ci lui permettent de déchiffrer assez rapidement les manifestations mystérieuses de son psychisme.
Pour la personne en analyse, la manière de procéder est simple : il lui suffit de dire, le plus librement possible, ce qu’elle pense et ressent, à parler ainsi du présent et du passé, de son imaginaire, de ses actions et de son rapport aux autres… En se laissant aller à cette méthode de libre association, elle pourra donner sens à ses symptômes, à ses rêves et fantasmes, à ses répétitions névrotiques… afin d’alléger la souffrance provoquée par certaines de ses productions psychiques.
Une fois la rencontre analytique installée – avec des séances régulières, une dynamique associative productive et une mobilisation personnelle – le micropsychanalyste pourra stimuler l’analyse en proposant l’étude de différents documents pour activer l’accès aux profondeurs du psychisme, grâce aux souvenirs et aux revécus de situations marquantes.
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Ainsi, on pourra examiner de manière approfondie des photos ou vidéos représentant différents moments de l’histoire de la personne, étudier sa généalogie, prendre connaissance d’écrits, comme des journaux intimes, ou de productions créatives comme des dessins d’enfance.
Au total, la technique micropsychanalytique est innovante et très souple. Elle offre différents schémas de travail, parmi lesquels on choisit le plus adapté à la personne. Au besoin, on changera de schéma au cours de l’analyse.